vendredi 29 mars 2024

Vient de paraître : J-F-C FULLER, le stratège oublié (1913-1933)

Theatrum Belli vous présente en avant-première l’introduction du livre du lieutenant-colonel Olivier ENTRAYGUES qui vient de paraître aux éditions Brèches. Ce livre est la thèse qu’il présenta à l’Ecole de Guerre cette année consacrée à une figure singulière de l’armée britannique : le général JFC Fuller. L’auteur est actuellement officier de liaison à la Defence Academy à Shrivenham. 

Pour vous procurer cet ouvrage, veuillez cliquer ICI. (N’attendez pas car le tirage est limité).

 

Selon l’auteur, cet ouvrage est « une biographie intellectuelle. Une biographie dont l’essence est d’essayer de relier une vie, un Homme et une œuvre dans son temps historique pour arriver à saisir le sens de la pensée du général Fuller et sa portée dans l’histoire militaire du XX siècle. 

Sa vie, bornée par l’avènement de Victoria Impératrice des Indes en 1876 et le début de l’enlisement  américain au Viet-Nam,  en 1966, pourrait être tirée d’un roman de Rudyard Kipling, tant les événements vécus sont extraordinaires. Un inventaire à la Prévert ne suffirait pas à qualifier l’Homme, tant l’épaisseur de sa personnalité est complexe et paradoxale. Officier général, Britannique, Européen, mais aussi, pro germanique, fasciste, antibolchévique, anti-communiste, antisémite, intellectuel, non-conformiste, rebelle, hérétique, iconoclaste, prophète, occultiste, agitateur d’idées, provocateur, journaliste, tacticien, stratège, doctrinate, historien ou philosophe… Cette cohorte d’adjectifs n’en fait pas aux premiers abords un personnage très attachant.

Et pourtant, lorsque l’on commence à découvrir l’œuvre, dense, volumineuse et profonde, le regard sur l’Homme change subitement : 48 livres et près de 120 articles majeurs publiés entre 1913 et 1961. L’œuvre de Fuller c’est encore plus de 80 textes de conférences dactylographiées durant l’hiver 1923-1924 alors qu’il occupe la fonction centrale de directeur de l’instruction au Staff College. C’est aussi des centaines et des centaines de pages de notes tactiques écrites entre décembre 1916 et mai 1918, comme chefs des opérations du Tank Corps. C’est enfin des relations épistolaires soutenus avec ses proches, dont des lettres, comme sa correspondance avec Liddell-Hart éclairant avec pertinence le sens de sa pensée. »

L’approche de l’auteur « d’esquisser une telle biographie intellectuelle revient alors à  mobiliser plusieurs champs de recherche historiques : sa biographie d’officier, entre l’histoire militaire et l’histoire de l’Empire Britannique ; sa pensée, entre l’histoire des idées et l’histoire des doctrines militaires mais encore son expérience de combattant de la Première guerre mondiale, entre l’histoire des technologies et celle des armements. Il s’agit surtout d’un travail transversal où tour à tour l’étude de l’anthropologie militaire, de la philologie, de la psychologie, de la biologie et de la langue anglaise deviennent le cœur du sujet ! »

L’image de couverture est du peintre-illustrateur Pascal Boillet que TB vous avait présenté début octobre.

 
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