Le chef d’état-major de l’Armée libyenne, le général Abdel Salam al-Abidi, a vigoureusement dénoncé lundi la création d’unités militaires sur des bases tribales et régionales.
Intervenant lors d’une séance du Congrès national général libyen (CNG, Parlement) consacrée à l’insécurité à Benghazi (est), le général al-Abidi a affirmé que ces unités, dont la formation a nécessité des finances, sont devenues difficiles à dissoudre et empêchent la reconstruction de l’armée.
Selon lui, si les financements consentis à ces unités, avaient plutôt été consacrés aux unités militaires authentiques, la reconstruction de l’Armée aurait été effective en quelques mois.
Pour sa part, le vice-Premier ministre du gouvernement provisoire libyen chargé du ministère de l’Intérieur, al-Sadiki Abdelkerim, s’est engagé devant le Parlement à travailler pour arrêter ceux qui sont derrière les crimes et les assassinats, tout en assurant la sécurité de Benghazi le plus rapidement possible.
La ville de Benghazi fait face à plusieurs explosions et assassinats de militaires, de policiers, d’activistes politiques et de professionnels de la justice et de la communication.