Airbus Group a reproché mercredi à la Turquie de marchander au lieu de prendre livraison de son premier avion de transport militaire A400M, jugeant la situation « inacceptable ».
La Turquie refuse depuis décembre dernier de prendre livraison de cet appareil, le troisième de la série d’un programme multinational. Lors de la présentation des résultats du groupe, le directeur général Tom Enders a expliqué le blocage « par un seul mot : marchandage ». Il a exprimé l’espoir que cette « situation de plus en plus inacceptable » serait réglée rapidement, et souhaité l’aide des autres nations qui ont commandé cet avion.
« Comment peut on augmenter la cadence de production quand on n’a pas la certitude que les clients vont prendre l’avion et qu’on est obligé de le parquer ? », a-t-il demandé.
La France a pris livraison des deux premiers exemplaires (« Ville d’Orléans » et « Ville de Toulouse ») l’année dernière, et la Turquie devait prendre le troisième selon le calendrier de livraison convenu entre les partenaires de ce programme multinational.