Avant d’intégrer l’armée, le brigadier Simon était couvreur-zingueur. Il a exercé cette profession pendant 5 ans avant de s’engager à l’âge de 21 ans. Il a rejoint les rangs du 501e RCC depuis 2 ans et demi. « L’armée est une passion depuis tout jeune, j’avais plusieurs amis dans l’armée. A force de discussions attisant mon intérêt, je me suis engagé. Aujourd’hui je suis adjoint de patrouille», explique le brigadier Simon.
Son rôle consiste à transmettre les ordres de son supérieur aux deux personnels présents dans le véhicule blindé léger (VBL) – le pilote et le 3e homme : le tireur. Il participe activement au bon déroulement de la mission opérationnelle.
Outre l’aspect purement professionnel, le facteur humain prime dans l’armée. « De sérieuses amitiés se sont tissées avec mes camarades. A l’armée, nous vivons ensemble des expériences hors du commun », nous révèle le brigadier Simon.
Le brigadier Simon hésitant entre l’arme blindée cavalerie et l’artillerie, il a finalement choisi l’arme blindée et signé un contrat d’engagement. Affecté dans la fonction de tireur 12.7 sur VBL il a suivi de nombreux stages avant d’intégrer l’escadron de reconnaissance et d’intervention du 501e régiment de chars de combat.
Rappelons que c’est à partir du premier groupement de chars Schneider, qui était sous les ordres du chef d’escadrons BOSSUT lors de l’attaque à Berry-au-Bac le 16 avril 1917, que fut créé le 501e régiment d’artillerie spéciale (501e RAS), le 13 mai 1918. Il s’illustre alors dans de nombreuses victoires contre l’armée allemande, Villers-Cotterêts, Soissonnais, Aisne, Champagne, Belgique et totalise 26 citations collectives. Ce n’est que le 13 mai 1920 que le régiment rejoint la cavalerie blindée et prend son nom définitif : 501e régiment de chars de combat.